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Toreador (TRGL): miser sur l'extraction de Pétrole dans le Bassin Parisien

19/05/2010

On change de pipeline pour s'intéresser aux puits de Pétrole:
Il est à noter que ces derniers temps, les Américains ont tendance à vouloir se renforcer en Ile-de-France. Non pas à Disneyland... mais dans le pétrole. La Small cap Toreador (code Nasdaq: TRGL - 190 millions $ de CB), alliée à la Compagnie pétrolière Hess, ont annoncé mi-Mai évaluer le potentiel de production de pétrole « non-conventionnel » du Bassin Parisien. Il est clair que la France (plus connue pour son électricité nucléaire que pour ses ressources pétrolières) produit environ 20.000 barils de brut par jour, soit 0,16% des 12,5 millions de baril par jour de l'Arabie saoudite, le plus gros exportateur mondial.

Hess et Toreador souhaitent relancer la recherche de gisements pétrolifères dans le sous-sol du bassin parisien dont les quantités d’or noir équivaudraient à une capacité productive « de 65 milliards de barils dans la roche » selon Toreador (!). Les réserves prouvées de pétrole du Bassin parisien sont évaluées pour l'heure à 1,5 milliard de barils, dont un tiers pourra être produit, a expliqué le vice-président de Toreador en précisant que les réserves totales se situaient dans la fourchette de 50 à 200 milliards de barils.

A terme, l’objectif assigné consiste à développer une production de pétrole dit non-conventionnel, c’est-à-dire situé en-dessous de la profondeur moyenne à laquelle se trouvent les réservoirs traditionnels. Les techniques d’extractions requises, dès lors plus coûteuses et plus exigeantes, pourraient néanmoins constituer une alternative crédible aux productions conventionnelles opérées à l’aide de puits pétroliers sur des réserves vouées à une extinction progressive.

Du pétrole dans le Bassin parisien, exploité depuis 50 ans
Les pétroliers connaissent déjà bien la géologie du bassin de Paris. Selon Les Echos, près de 2.000 puits ont été forés dans les plaines de la Marne, de l'Essonne ou de la Seine-et-Marne depuis la première découverte de pétrole en 1958 (Coulommes, en Seine-et-Marne). Depuis cette date, on a constaté une production cumulée de 285 millions de barils. Mais au total, la production nationale couvre à peine 1 % de la consommation du pays.

Le Figaro rapporte que de l'avis de nombreux spécialistes, il reste encore des quantités de pétrole considérables, situées dans la roche mère et non plus dans les réservoirs conventionnels. «Ce sont celles-là que nous visons, commente Emmanuel Mousset, le directeur de Toreador. Elles seront rendues accessibles si nous parvenons à combiner efficacement le forage horizontal et la stimulation hydraulique.»

La production du Bassin parisien a chuté de 40 000 bj (barils par jour) à la fin des années 1980 à 10 000 bj aujourd'hui – c'est envrion 60% de la production nationale d'après le site Romandie.

Le reste de la production française provient du Bassin aquitain (40% de la production totale actuelle). Toreador s'est engagée à forer six puits d'exploration. Toreador explique que "les gisements déjà identifiés par Toreador en région parisienne présentent une similarité géologique avec le bassin de Williston au Canada, jugé très prometteur". A l'heure actuelle, Toreador extrait 5% du pétrole hexagonal, contre 46% pour la société canadienne Vermilion et 25% pour Total, selon le Bureau Exploration-Production des Hydrocarbures (BEPH). À terme, la production de pétrole « non-conventionnel » pourrait permettre à la France de « couvrir 5 % de ses besoins en pétrole », prédisent les géologues.

L'approche de Toreador
Ce pétrole doit être extrait avec des techniques novatrices, auxquelles il doit son appellation de « non-conventionnel ». « Toreador a été la première société à demander des permis pour du pétrole "non-conventionnel" », a indiqué Charles Lamiraux (responsable de l'exploration pétrolière France au ministère de l'Écologie et de l'Énergie) à La voix du nord  le 13 Mai 2010. Pour augmenter ces volumes, Toreador a décidé de changer d'approche. Toreador ne cherche pas à récupérer le pétrole contenu dans des réservoirs classiques mais plutôt dans les roches qui en sont à l'origine. Pour cela, ils vont utiliser des technologies développées aux Etats-Unis. Hess et Toreador vont forer à l'horizontale sur plusieurs kilomètres tout en fracturant, à l'aide d'eau et de sable, les roches situées à proximité afin de récupérer le pétrole qu'elles recèlent. Le pétrole non-conventionnel se situe entre 2.000 et 3.000 mètres de profondeur, en dessous des réservoirs traditionnels.

La technique, déjà utilisée aux Etats-Unis et au Canada, nécessite davantage d'investissements et consiste à forer verticalement à 2.500 mètres puis à poser un drain horizontal sur plusieurs kilomètres. Dès lors, le critère déterminant sera la rentabilité économique. Nécessitant de grandes quantités d'eau, ces forages sont en effet deux à trois fois plus coûteux à réaliser.

Partenariat avec la société HESS pour sonder le Bassin parisien
Le partenaire de Toreador Resources (Hess) extrait déjà 15 000 barils par jour (bj) de pétrole « non conventionnel » dans le Dakota du Nord (États-Unis). Selon l’accord définitif signé entre Toreador et Hess, ce dernier, qui devient co-titulaire des permis d’exploration accordés à Toreador dans le Bassin Parisien sur une surface d’environ 420 000 hectares (le Bassin parisien s'étend sur plusieurs régions: Île-de-France mais aussi Bourgogne, Centre, Champagne-Ardenne et Picardie). Il s'agit du « premier investissement massif depuis 15 ans » dans la région, selon les deux entreprises,  s’engage à verser immédiatement 15 millions de dollars et à investir jusqu’à 120 millions de dollars (93 millions d'euros) pendant cinq ans dans cette campagne de prospection d'hydrocarbures. En échange, Toreador fournira ses permis d'exploration sur les 420.000 hectares

Newsflow à suivre
Le calendrier à suivre présente deux phases :
-la première phase portera sur l’évaluation de la superficie à prospecter puis le forage de six puits -probablement dans la région de Château-Thierry (Aisne), de Leudon-en-Brie (Seine-et-Marne) ou de Nogent-sur-Seine (Aube)- dont le premier est prévu d’ici à la fin de l’année.

-en fonction du succès de ces forages, Hess décidera de poursuivre ou non sa campagne d'exploration. D'après Reuters, en cas de résultats positifs, une seconde phase permettra d'évaluer les réserves et de développer le projet, Hess détiendra alors 50% des intérêts économiques directs de Toreador dans les permis concernés.

Conclusion
Comme indiqué, le critère déterminant sera la rentabilité économique (la raison est que l'extraction demande de grandes quantités d'eau, et que ces forages sont deux à trois fois plus coûteux à réaliser qu'un forage classique). Cependant, on ne sait pas trop à partir de quel niveau le projet sera rentable:

-Selon les spécialistes, "avec un baril au-dessus de 40 dollars, l'économie (du projet) est assurée" (d'après les propres termes de Charles Lamiraux, responsable de l'exploration pétrolière France au ministère de l'Ecologie et de l'Energie dans les colonnes de Romandie)

-Du côté de Toreador ils estiment que produire du pétrole en France est rentable à un baril autour de 80 dollars

Ce chiffre de 80 $ semble être plus en anèquation avec les rèalités de l'exploration : en effet, un projet offshore semble ne pas être rentable, de nos jours, à moins d'un barril à 80$, d'après TWST.

Il faut savoir qu'en 2009, Toreador a vendu en moyenne le baril de brut à 51 dollars le baril, avec une rentabilité par baril vendu de 64%. Pour rappel, le pétrole américain CLc1 a atteint un plus haut de 150 dollars le baril durant l'été 2008, avant de s'effondrer à 30 dollars après le début de la crise financière fin 2008. Le baril de Brent cotait 79 dollars le 11 Mai, même s'il est redescendu aux abords des 70$ ces derniers jours. En définitive, le projet reste lié à deux facteurs importants sur ce dossier: le succès de l'extraction, et un cours du brent à 80$ (dans le scénario Worst Case).

Techniquement, il semble que le Graph indique un support important sur les 7.00 $, ce qui pourrait offrir une opportunité d'achat sur ces niveaux (dernier cours à 7,65$).

1 commentaires:

Anonyme a dit…

Si j'ai bien compris la technique d'extraction, cela ressemble a l'extraction des gaz de schistes, a grand renfort d'eau dans des puits horizontaux.
L'avenir de cette ne depend donc pas seulement de l'evolution des prix du petrole, mais aussi de l'acceptation de cette industrie sur notre sol parisien

1 janvier 2012 à 00:27

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