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NicOx: chronique d'un Échec annoncé

01/07/2010

NicOx va recevoir la lettre définitive de la FDA pour son Naproxcinod dans les prochains jours. Le panel consultatif s'est déjà prononcé à une écrasante majorité contre une autorisation. Tout cela était-il prévisible, face à cet échec annoncé? 


Les facteurs jouant un grand rôle dans le succès et l'élaboration d'un accord Biotech/Pharma sont les suivants: 
-le timing, 
-le choix du partenaire, 
-l'évaluation du Deal


LE TIMING
A coup sûre, NicOx aurait du aller devant la FDA avec un partenaire. La critique est facile, avec du recule. Je vous l'accorde. Mais à quel stade doit-on acheter ou vendre une molécule? Quand doit-on entamer les discussions?


D'un point de vue général, la réponse à ces questions comporte au moins un point commun: la relation inverse entre le risque et la valeur totale de la licence (upfront, royalties et milestones). Le niveau de risque est directement lié au stade de développement de la molécule. Plus la molécule est “jeune” et plus il y a de risque que son développement soit stoppé par des résultats peu probants. Il sera moins cher pour une pharma de s'accaparer une molécule à un stade précoce que si cela se fait à un stade avancé. 


Le niveau de risque est également influencé par l'indication thérapeutique pour laquelle la molécule est développée: par exemple plus le nombre de patients potentiels est élevé (cf. Alzheimer) plus les revenus attendus sont prometteurs. En résumé, la décision déterminant l'achat d'une molécule dépend de la stratégie de chaque société et de son degré d’aversion pour le risque. Et tout porte à   croire que les pharmas intéressées ont reculé de ce côté-là pour le Naproxcinod (loin en tous cas des chiffres avancés par certains analystes).


Enfin, les sociétés en quête d’une nouvelle relation commerciale doivent initier des discussions le plus tôt possible. Est-ce que Garufi a vraiment voulu le faire ? S'y est-il attardé ? La tendance actuelle du marché montre une grande compétition pour les molécules en stade précoce, et c'est à ce moment, pour se prémunir de tout échec, que le management de NicOx aurait du y penser. . Cette compétition a pour avantage de permettre à la société biotech de pouvoir choisir son partenaire et d'obtenir une indication subjective sur la valeur de sa licence. Une valeur peut être estimée objectivement au moyen de simulations.


LE CHOIX DU PARTENAIRE
Les accords de licence dans le secteur biotechnologique sont très souvent caractérisés par une durée relativement longue. Cela s'explique par le désir des acteurs impliqués de limiter les risques financiers (pharma) et d'augmenter la stabilité (biotech). Cette approche permet ainsi aux sociétés pharmaceutiques de s'octroyer, par exemple, des droits sur plusieurs molécules ou sur une seule et sur les dérivés qui seront développés successivement. Parmi les exemples célèbres d'accords commerciaux, celui liant Roche à Genentech est fréquemment cité. 


Depuis 1990, Roche a obtenu grâce à cette alliance six de ses meilleures molécules (ex: Avastin, Herceptin, etc). En contrepartie, Genentech a obtenu une stabilité financière sur le long-terme. Un autre exemple concerne Pfizer qui s'est lié à Medarex pour dix ans au cours desquels environ 50 anticorps thérapeutiques ont été produits. Enfin, Roche s’est récemment octroyé des droits quasi exclusifs sur une molécule candidate aux phases cliniques (PSI-6130) développées par Pharmasset. De façon intéressante, cet accord concerne également les pro-molécules dérivées du PSI-6130. A ce stade, il devient évident que le choix du partenaire est un facteur crucial pour la viabilité des associations entre sociétés. 


Mais la philosophie d'entreprise d'une pharma est souvent différente de celle d'une biotech. Des compromis doivent être trouvés et les sociétés doivent surtout partager une vision à long-terme. Ainsi la biotech sélectionnera le partenaire répondant au mieux à ses besoins. En cas de doutes, une clause de retour de la licence sera ajoutée au contrat si de futures dissensions sont prévisibles. Quoi qu'il en soit, la réputation d'une société comme partenaire de choix peut être gravement entachée si un accord faillit. C'est ce qu'il s'est passé, on s'en souvient , avec l'exemple Astrazeneca / NicOx.


EVALUATION DU DEAL
Ensuite, il y a un autre point primordial, ou l'èquipe dirigeant a failli, qui est l’évaluation de la valeur de la licence et qui a du rebuter les pharmas (Garufi trop gourmand?). Mais là, il faudrait en parler directement à l'intéressé pour savoir ses prétentions...

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